“Le beau est toujours bizarre.” ~Baudelaire

I am a painter and a circus artist.
A persistent fascination with swirls, billows, furls, tentacles, curves and coils plagues me. Fearsome, feathered and furred demi-gods pursue me: I call them “les femmes farouches”. Wild women, savage women. Therianthropes. They come from the jungles of my imagination, the dark, mossy forests of my subconscious, the spongy underbellies of dreams. They stalk and slither from one fairy tale to the next, from myth to legend, seizing these fragile yet toxic ideas of femininity therein and pulling them apart, to see what their insides are like, gobbling them up, spitting them out and then looking back at me out of their gleaming eyes as if to say, “What? We didn’t make this mess. Nothing to see here.” Then they glide away into the trees, wings rustling, teeth snapping…and I have no choice but to follow them.
Je suis peintre et artiste de cirque.
Une fascination persistante pour les tourbillons, les hélices, les tentacules, les courbes et les colimaçons me tourmente. Des demi-dieux effrayant, à plumes et à fourrure, me poursuivent : je les appelle “les femmes farouches”. Des femmes sauvages, des femmes-louves-garous. Elles viennent de la jungle de mon imagination, des forêts sombres et moussues de mon subconscient, des bas-ventres spongieux de mes rêves. Elles traquent, elles ondulent, elles rampent d’un conte de fées à l’autre, de mythe à légende, saisissant ces idées fragiles mais toxiques de la féminité et les ouvrant, pour voir comment sont leurs entrailles. Elles les avalent, les crachent et puis elles me regardent de leurs yeux brillants comme pour dire, “Quoi ? On n’a pas fait ce bordel. Il n’y a rien à voir ici.” Puis elles glissent dans les arbres, avec leurs ailes qui bruissent, avec leurs dents qui claquent… et je n’ai d’autre choix que de les suivre.